Saison 6 diffusion M6

Il y a quelques temps, "NCIS Los Angeles" avait déjà plus ou moins surfé avec la triste actualité de ces dernières années : le jihadisme. Cette fois, c'est avec les technologies modernes que la série aborde de nouveau le sujet du terrorisme sur le sol américain, lorsqu'un homme est assassiné par un drone commandé à distance. Il faut reconnaître aux scénaristes une certaine aisance à orienter leurs intrigues vers des thèmes à la fois connus de tous et intéressants à développer, lorsque leur exploitation (notamment en terme d'écriture) est à la hauteur, naturellement.

Au-delà de cette idée de base, la série demeure malgré tout confrontée à son problème habituel, à savoir l'absence d'ambition dans la façon dont est construite son enquête policière. L'ouverture est donc réussie, et les différentes révélations parsemées tout au long de l'épisode sont plutôt efficaces (le fait que la victime appartienne à un groupe terroriste, le programme de protection des témoins, l'autre cible des criminels...). En revanche, entre les twists, c'est le calme plat, avec des scènes sans saveur qui s'enchaînent, d'autant que la trame dramatique est inexistante.

Du côté des personnages, il ne se passe pas grand-chose non plus, si ce n'est autour de Nell, qui rejoint une nouvelle fois ses petits camarades sur le terrain, bien aidée par ses connaissances poussées des petits appareils aériens. Certes, j'apprécie beaucoup Nell, qui apporte à mon sens un vent de fraîcheur à "NCIS Los Angeles", mais ses innombrables aller-retours de la salle des opérations au terrain commencent à devenir sérieusement redondants et lassants. Par ailleurs, Hetty et Granger s'associent pour débusquer une taupe au NCIS : attendons de voir, mais cette histoire passe pour l'instant totalement inaperçue.

En bref : Tous les épisodes de "NCIS Los Angeles" se suivent et se ressemblent... avec leurs bons et leurs mauvais points.
Note : 5/10

Si cet épisode est loin d'atteindre le niveau qualitatif qui pourrait être le sien, il faut bien avouer que le produit final est plutôt efficace et supérieur à ce que la série a l'habitude de proposer depuis pas mal de temps, lorsqu'il s'agit d'intrigues dites traditionnelles. Cette semaine, l'équipe du NCIS s'attarde sur la mort d'un ancien marine devenu SDF en apparence, qui était en réalité infiltré pour le compte de la CIA, sur une opération secrète liée à un cartel mexicain. Malgré un pitch tout à fait banal, "Invisible" développe étonnamment bien son sujet.

Au-delà du déroulé bien trop conventionnel de l'enquête, avec une construction qui commence sérieusement à montrer ses limites en terme de suspense et à faire preuve d'une usure certaine, l'épisode utilise divers ingrédients pour dynamiser le récit et en faire une affaire policière un peu moins ridicule et ennuyeuse qu'elle aurait pu l'être, notamment du point de vue de ses personnages. Sur le ton de l'humour, tout d'abord, les agents se chamaillent et s'envoient des piques. Le tout est rythmé et plutôt très fun, bien que tout cela manque d'un brin de nouveauté.

Dans le même temps, "Invisible" s'affaire à poser un pied sur le terrain dramatique, notamment lors d'une discussion entre Kensi et Deeks dans laquelle la première laisse entrevoir quelques bribes d'émotions en évoquant son passé. La façon dont le tout est expédié est déroutante (tout comme Sam avec sa fille d'ailleurs), mais l'idée de voir les héros avancer demeure plaisante. Enfin, Granger trouve sa place sur le terrain lorsqu'il décide de contacter lui-même une vieille connaissance pour faire avancer l'enquête. Ayant toujours énormément de difficultés avec Granger, j'avoue être resté stoïque, mais l'intention est louable.

En bref : Un épisode routinier un peu mieux développé qu'à l'accoutumée. Cependant, "NCIS Los Angeles" gâche toujours beaucoup de potentiel.
Note : 6/10

Allez, juste pour vous dire que l'épisode de Noël a très bien été doublé en français ( juste une phrase de Joël où je trouve qu'il aurait fallu une pose avant sa déclaration ).

Pareil pour le suivant ( dans la tour Wyatt ) ;-) 

J'en dis pas plus, on a un tibo national ( ha non, on est surement pas de même nationalité ) pour nous faire ses critiques qui, comme il le dit si bien des épisodes, se suivent et se ressemblent ... 

je les ai vu!!! hihihhihi... j'ai aussi tilté sur ce que dis Joel mais aussi un peut sur la scene Densi... mais c'est quand même bien dans l'enssemble, mais chut...

Il est vraiment bien dans l'ensemble même si le fait de connaître les dialogues anglais font qu'on apprécie moins la VF en général. Effectivement, il y a qq passages qui m'ont fait tilter aussi: la scène Densi et une ou deux répliques de Joelle, même des autres d'ailleurs.

Mais c tjrs un plaisir de voir cet épisode!!!

Initiée il y a peu, l'intrigue centrée sur la potentielle (et finalement véritable) taupe au sein du NCIS prend ici son envol, et il faut bien admettre que c'est avec pas mal de réussite que tout ceci est entrepris. "Une taupe parmi nous" débute donc avec l'accident de Granger, dont il est très rapidement révélé que celui-ci est consécutif à un empoisonnement. Alors que le directeur adjoint pète un câble à l'hôpital, le reste de l'équipe s'emploie donc à trouver qui tente de piéger les membres de l'unité de Los Angeles, jusqu'à ce qu'une liste restreinte de 7 noms soit établie, comportant notamment le nom... d'Eric.

C'est donc avec une multitude de twists en tout genre que la série rythme son récit, dans une ambiance très surprenante et surtout plus sombre que d'habitude (le fait de voir l'action principalement concentrée dans les locaux de l'agence est une très bonne initiative qui apporte une belle valeur ajoutée). Les clichés sont parfois présents (franchement, le physique du coupable, c'était un peu too-much), mais forcé de constater que l'ensemble fonctionne, avec un joli travail d'écriture permettant d'allier humour, dynamisme et même quelques touches de suspense.

Au fond, il n'y a peut-être qu'un reproche important à faire à ce nouvel épisode : le développement beaucoup trop décevant effectué autour d'Eric. Là où Granger parvient à trouver sa place, avec un nombre de passages limité mais pas dénués d'intérêt pour autant, Barrett Foa a bien du mal à donner du relief à son personnage, en particulier lorsqu'il s'agit de transmettre les émotions ressenties par sa situation délicate au téléspectateur. Il s'agit là d'un petit trou noir dans un opus cependant bien construit de façon générale, et qui ne souffre pas tant que ça de ses quelques défauts.

En bref : Quel plaisir de voir que "NCIS Los Angeles" peut en avoir sous le pied, et qu'elle est capable de délivrer des épisodes dont l'analyse, bien que subjective, permet d'écrire des critiques qui se suivent et ne se ressemblent pas...
Note : 7.5/10

Avec l'épisode précédent, "NCIS Los Angeles" a prouvé, un peu comme lors du début de saison, qu'elle avait les capacités d'être un peu plus mature et intelligente. Forcément, il ne fallait pas non plus s'attendre à des miracles, et "Autorité paternelle" voit le niveau qualitatif de la série dégringoler, avant tout en raison d'une intrigue aseptisée et terriblement ennuyeuse. Cette semaine, l'équipe du NCIS se penche sur l'explosion du logement d'un agent de la CIA, suite d'une série d'attentats du même genre. S'il était peu probable que la série revienne très rapidement sur la porte ouverte dans l'opus précédent, la déception reste grande.

Au-delà des bombes, des courses poursuites et des coups de feu qui permettent au téléspectateur de rester éveillé, le scénario est d'une faiblesse assez lamentable, ou plutôt, laisse de côté tout le potentiel d'une histoire qui aurait pu être bien plus passionnante. Tout ceci s'explique par plusieurs facteurs, comme le manque cruel de charisme des guests de la semaine, le déroulé très mécanique du récit et même, en parallèle, la légèreté très enfantine dans les dialogues (le sempiternel jeu du chat et de la souris entre Kensi et Deeks, c'en est à la limite de l'indigestion).

Néanmoins, quelque chose m'a beaucoup plus dans "Autorité paternelle" : les petites confidences de Sam. Je reprochais il y a quelques temps à "NCIS LA" de ne pas suffisamment bien développer le héros campé par LL Cool J, et dans un épisode qui ne lui est pourtant pas vraiment consacré en façade, les scénaristes nous offrent une multitude d'échanges parfois drôles, et souvent touchants, entre Sam et Callen, lorsque le premier révèle certains éléments de son passé, sur les liens qu'il a pu entretenir avec son père. Il s'agit sans conteste des scènes les plus intéressantes de cet épisode.

En bref : Heureusement que Sam est là pour apporter un peu de fraîcheur et d'intérêt à cet épisode bien trop faiblard. Du très bon au plutôt mauvais, "NCIS Los Angeles" enchaîne donc décidément les épisodes de façon très inégale.
Note : 4/10

L'an passé, l'épisode de Noël était probablement le meilleur opus de la saison 5, le challenge était donc intéressant d'en proposer un de nouveau dès cette saison 6. Clairement, le pari est réussi haut la main, puisqu'une fois encore, la série explore cet univers un peu chamallow avec beaucoup de simplicité et d'efficacité. Bien sur, "Tapis" se concentre comme très souvent sur une enquête bouclée, ce qui n'est pas forcément positif pour l'originalité dont on est toujours à la recherche, mais celle-ci demeure bien construite dans le genre, avec une vitesse d'exécution tout à fait convenable, et des twists peu nombreux contrastés par un sujet de base intéressant et de bonnes petites scènes d'action.

Mais surtout, l'intrigue policière de la semaine n'est finalement qu'un support pour porter le véritable enjeu de l'épisode : la présence de Joelle, la petite amie de Callen, qui s'avère être un témoin direct du braquage et se retrouve finalement en danger. Elizabeth Bogush n'est pas très charismatique dans ce rôle, mais en revanche, la relation entre Joelle et Callen est plutôt mignonne et sympathique, d'autant plus que ce dernier ne nous avait pas plongé dans sa vie privée depuis un bon petit moment de façon aussi nette. La conclusion de l'histoire est évidemment téléphonée, la faute à l'esprit positif de Noël, mais on ne peut pas vraiment en vouloir à la série pour cela.

Par ailleurs, les autres protagonistes sont également à l'honneur, puisque Nell et Eric partent en voyage chez la famille de la première, tandis que Kensi et Deeks planifient de petites vacances ensemble, avant de finalement s'avouer leurs sentiments et de s'embrasser au milieu d'une patinoire. J'avoue ne pas trop comprendre où les scénaristes veulent en venir avec ce couple, mais j'espère voir enfin autre chose que leurs incessants dialogues pompeux, maintenant que ce cap est franchi. Quoi qu'il en soit, "NCIS Los Angeles" ne se démarque sur aucun style particulier (les trames humoristique et dramatique auraient toutes deux mérité un traitement plus marqué), mais s'empare de l'atmosphère de Noël pour le bonheur du téléspectateur, c'est indéniable.

En bref : Naturellement, l'épisode n'est pas exempt de défauts, mais pour la deuxième année consécutive, la série utilise comme il se doit les fêtes de fin d'année pour délivrer un produit fini mignon comme tout.
Note : 8/10

Tout récemment, "NCIS Los Angeles" s'était engagé sur un terrain plutôt inédit, ou en tout cas rarement développé dans la série : la prise d'otage. Pour l'occasion, l'action prenait place directement dans les locaux de l'unité, et le résultat était tout à fait satisfaisant. Par conséquent, la série remet le couvert dans ce 12ème opus de la saison, avec une intrigue évidemment différente - et moins concernante pour les principaux personnage - mais une construction plutôt similaire, à la fois dans le rythme, la réalisation et le choix d'un lieu unique exploité pour une large partie de l'histoire.

Dans l'ensemble, si "Piège de cristal" n'est pas aussi convaincant que "Une taupe parmi nous", il recèle un certain nombre de bonnes idées. Callen se retrouve donc au coeur d'une prise d'otages alors qu'il intervient sous couverture dans une entreprise dirigée par un trafiquant d'armes, et l'équipe voit la menace grandir lorsque les suspects se proclament djihadistes et que des explosifs sont découverts sur les parois du bâtiment. La singularité n'est pas exemplaire, et le scénario manque parfois de surprise, mais le récit demeure suffisamment solide pour donner un bon divertissement, sans ennui.

La déception principale provient donc finalement des personnages en eux-mêmes, dont la place est très restreinte considéré le potentiel de l'intrigue et les quelques initiatives qui émergent. Je pense en particulier à Callen, dont l'exposition au virus mortel en fin d'épisode est une idée judicieuse mais se trouve beaucoup trop rapidement expédiée. Sans doute aurait-il été plus intéressant d'amener ce twist un peu plus tôt, afin de créer une vraie atmosphère propice au suspense et aux émotions. De même, l'implication des deux duos secondaires est largement réduite, dommage.

En bref : Un épisode avec quelques facilités et manquant parfois de relief, mais très sympathique et rythmé malgré tout.
Note : 6.5/10

M6 va diffuser la suite de la saison 6 de NCIS LA (à partir du 6.13)  le samedi 22 aout à partir de 20h50 à raison d'un inédit par semaine....

source M6

J'ai bien aimé cet épisode, un bon épisode pour un retour en inédit sur M6. J'ai bien aimé la technologie de l'imprimante 3D. Pour en avoir vu une (petite) en vrai, je me dis que celle-ci était vraiment immense, mais c'est marrant de savoir que ça pourrait être utile comme ça. 

Les relations des personnages sont toujours aussi assez marrantes. L'intrigue ne m'a pas tant emballé que ça, mais c'était sympa de revoir la fine équipe. J'ai hâte d'être à la semaine prochaine ! :) 

Bonjour à tous et toutes,

Ravie de pouvoir poser sur le site sans avoir à me reposer pendant des heures comme si j avais couru un marathon.....maladie ssez bizarre.

Bref, je suis contente de retrouver cette série que je préfère à l autre, je n ime pas Gibbs.

Contente de retrouver toute l'équipe sur M6 =)

Les deux premiers épisodes était pas mal !

Le 613 était interessant avec l'imprimante 3D et les blagues de Deeks. L'enquête sur l'attaque et la découverte de la vraie cible était cool !

Le 314 était vraiment bien. L'histoire du tunnel pour passer sous la frontière (ce qui doit exister en vrai j'imagine) est bien pensé et l'histoire de la famille de méxicain touchante. Deeks est vraiemnt impliqué !

Petite question : pourquoi ce sont toujours Callennet Sam qui sont envoyés à l'étranger ??

Episode super cool =)

On peut voir l'inquiétude de tout le monde pour Callen et Sam. L'enquête avance assez vite sans précipitation et on voit tous les persos =)
Et Callen et Sam se débrouille vraiment bien dans leur enquête à eux !

Alors voilà une série que j'aime bien, beaucoup plus que celle de la Nouvelle-Orléans et surtout que la série "mère" (je n'ai jamais Gibbs).

Je la trouve sympathique. J'attends de mieux connaître, car comme beaucoup de série, je ne les découvre que depuis que je ne travaille plus.

Hier je regarder sur M6 NCIS meme si je les est deja vue mais je sais pas si vous avez remarquer les reference de Granger par exemple .. 

Granger "Une mere n'a jamais fini son travail" 

Hetty "Michell est tres forte elle saura quoi faire" 

Grainger"C'est pas a elle que je fesait reference" 

Ou sinon Quand Callen lui demande si elle a jamais songer a fonde a la fin il on une petite discussion habituel et a la toute fin on entend "Bonne nuit Mr.Callen .. Bonne nuit Walter" ( Je crois) .. Enfin bref encore plein de mystere .. I Liked !

Je crois que ton message serait mieux dans le forum Saison 6 diffusion M6. 

Je trouve que la conversation avec Granger nous montre que Hetty considère ses agents un peu comme ses enfants. Par contre le "bonne nuit Walter" reste un mystère. J'aimerais bien en apprendre plus sur le passé d'Hetty. 

Je ne poste pas souvent sur le forum, bien qu'inscrite sur le site depuis longtemps mais je vous lis beaucoup et j'espère donc poster ma question au bon endroit... Apparemment, l'épisode diffusé samedi prochain à 20 h 55 n'est pas un inédit mais un épisode de la saison 5 (que j'avais vraiment aimé à l'époque d'ailleurs : "un train peut en cacher un autre"  en VF). Quelqu'un connait-il la raison de l'interruption des inédits ?

Merci d'avance pour vos réponses... 

Même si ton poste ne concerne pas directement la diffusion d'un épisode de la saison 6, il n'est pas du tout hors sujet. Ta question est au bon endroit!

Alors pour te répondre concernant cette interruption des inédits, je pense qu'il s'agit d'une stratégie de M6 face à la diffusion d'un match du XV de France pour la coupe du monde de rugby sur TF1. Mais c'est simplement mon avis...^^ peut-être qu'il y a une autre raison...

D'ailleurs les inédits reprennent le 26 septembre (avec le 6x17) et je viens même de voir que la semaine suivante (le 3 octobre), M6 a programmé 2 inédits!

Merci beaucoup de ta réponse, me voilà rassurée sur la diffusion ! Après réflexion et consultation des programmes, je pense que ton raisonnement est judicieux par rapport au rugby, et c'est peut-être d'ailleurs une bonne décision de la part de M6, les audiences de NCIS LA étant en constante progression depuis le 22 août, ce serait dommage de se griller... ;)

j'ai déplacé ta question et répondu sur ce topic : developpement quartier a besoin de vous

Je crois que "NCIS Los Angeles" vient de toucher le fond, ou qu'elle n'en a en tout cas rarement été aussi proche. Ce treizième opus de la saison était tout simplement la plus grosse mascarade que la série nous ait offerte depuis un bon moment, et ce à tous points de vue, aussi bien en termes de crédibilité que de richesse du contenu. Cette semaine, l'équipe du NCIS s'affaire donc à sauver une ambassadrice en Tunisie des griffes de supposés djihadistes, qui se retrouve en danger lors d'une fusillade au consulat local. Première blague : alors que deux agences gouvernementales sont sur place, Callen et Hanna sont envoyés sur place tels de grands sauveurs, les seuls capables de dénouer cette terrible situation de crise.

Très franchement, les scénaristes de la série devraient parfois prendre la peine de réfléchir deux secondes avant d'écrire des choses aussi stupides. Je ne sais pas qui peut trouver crédible de voir deux types (dont un vient de frôler la mort par empoisonnement, tout de même) ne connaissant rien au dossier atterrir à l'autre bout de la planète pour faire un boulot que des centaines d'agents auraient pu faire, et être aussi héroïques que les personnages de Marvel ou DC Comics, mais avec moi, ça ne fonctionne pas. Le scénario recèle par ailleurs d'incohérences en tout genre, notamment autour de cette imprimante 3D, seule (très) belle idée de cet épisode, mais détruite en une fraction de seconde car utilisée pour une raison dont l'intérêt m'échappe toujours.

Fort heureusement, "Le sens du devoir" échappe au zéro pointé grâce à sa vitesse d'exécution, globalement satisfaisante. Malgré certains temps morts, la série propose quelques scènes d'action qui redoublent d'intensité, à commencer par l'assaut final, parfaitement bien mené. Pour le reste, "NCIS Los Angeles" se contente du minimum syndical, et encore. Les personnages sont ainsi à l'unanimité englués dans une routine qui devient insupportable (les interactions entre Kensi et Deeks étant le summum de la léthargie ambiante), et absolument rien n'est à retenir. Même sur le plan de la réalisation, la série s'adjuge un joli raté avec des scènes tunisiennes particulièrement mal tournées.

En bref : Un assaut qui évite de s'endormir et une seule bonne idée mal exploitée. Voilà le triste bilan des éléments positifs de cet épisode calamiteux.
Note : 2/10

Après avoir envoyé Sam et Callen sous le soleil tunisien dans l'épisode précédent, un mauvais souvenir qu'il est préférable d'oublier très rapidement, "NCIS Los Angeles" réitère l'expérience du territoire étranger dans ce quatorzième opus de la saison, puisque le duo phare de la série se retrouve maintenant parachuté au Mexique, afin de mener une opération sous-couverture à bord... d'un food-truck. Evidemment, tout cela n'a strictement aucun intérêt véritable pour l'enquête, et n'est imaginé par les scénaristes que pour favoriser l'aspect humoristique de l'épisode, mais il faut reconnaître que cela fonctionne, à condition bien sûr que l'on n'attende pas non plus de "NCIS LA" qu'elle soit un modèle de comédie à l'état brut, ce qu'elle n'est pas du tout.

Cela change néanmoins du gimmick entre Kensi et Deeks, lourdingue au possible, et c'est donc louable de voir la série varier légèrement les plaisirs. Le problème, c'est que tout ceci n'est pas suffisant pour rythmer significativement le déroulé du récit, et dans l'ensemble, il s'agit bien là de l'un des gros points faibles de "Le bout du tunnel". Le découpage entre la partie mexicaine et l'enquête californienne est effectué avec un dosage satisfaisant, mais sur le terrain, il ne se passe malheureusement pas grand-chose. C'est un peu dommage, dans la mesure où l'intrigue, certes classique et sans fioritures, est assez efficace pour un opus tout à fait stand alone comme celui-ci.

Côté personnages, le loupé intégral de la semaine passée est également éclipsé au profit d'un développement agréable de la dynamique de groupe, à défaut d'être révolutionnaire, mais aussi de l'implication de Deeks auprès de cette famille mexicaine en détresse. Ce n'est pas la première fois que "NCIS LA" tente de donner davantage de sérieux et d'émotions au personnage d'Eric Christian Olsen, et j'avoue que cela me plaît toujours. Je regrette toutefois que la série n'aille jamais plus loin et ne gratte que la couche superficielle, tant le potentiel était ici bien plus fort que le résultat délivré. La faute à cette foutue mécanique bien trop huilée, très probablement.

En bref : Correct.
Note : 5/10

Au fil des semaines, j'ai l'impression que "NCIS Los Angeles" a pris la décision de surfer de plus en plus sur l'actualité internationale et le terrorisme (ici Daesh) pour développer ses cas de la semaine. Evidemment, "NCIS Los Angeles" n'est pas "Homeland", et les intrigues de ce type sont donc forcément moins épicées, et plus insipides, notamment dans le registre dramatique. Cet épisode en est d'ailleurs une nouvelle preuve, puisque le principal manque provient du fait que l'affaire ne renferme aucune émotion particulière. Cela s'explique entre autres par la faiblesse des guests de la semaine, qui n'apportent pas de réelle valeur ajoutée au récit.

Néanmoins, je dois dire que je suis plutôt enchanté de voir la série s'engager plus largement sur ce terrain, avant tout parce qu'elle lui permet de diversifier ses enquêtes, et de sortir des petits meurtres sans saveur à Los Angeles, aussi bien scénaristiquement que géographiquement. Callen et Hanna sont ainsi sur la piste de la disparition d'un agent de la NSA et partent à la rencontre d'un informateur anonyme, lorsqu'ils se font kidnapper et se retrouvent à collaborer avec un mystérieux inconnu aux intentions douteuses. Tout en souffrant parfois de quelques facilités, l'intrigue est globalement efficace, et parsemée de scènes d'action assez bien foutues.

Le développement est toutefois plus abouti et agréable du côté de Callen et Hanna que pour la partie se déroulant dans les bureaux du NCIS, en particulier car le duo masculin continue de très bien se porter. Depuis quelques temps, "NCIS LA" a réussi à donner à G. et Sam une dynamique percutante, là où les deux autres associations de personnages (Kensi & Deeks d'une part, Nell et Eric d'autre part) deviennent de plus en plus fades et insupportables, avec des petites blagues crétines et ringardes. Il faut attendre la scène finale de cohésion de groupe pour que tous les protagonistes servent positivement la série, c'est dommage.

En bref : Un épisode convenable, avant tout pour son enquête correctement menée et son duo principal qui lui est bien plus profitable que tout le reste de la galerie de personnages.
Note : 6/10

En dépit de leur mise en couple assez récente, et donc l'évolution de leurs liens par rapport aux débuts, Kensi et Deeks étaient depuis un petit moment piégés dans une routine particulièrement ennuyeuse et qui est allée jusqu'à desservir la plupart des épisodes de la saison. Ces deux personnages-là sont depuis toujours des produits formatés plus que de véritables atouts pour "NCIS LA" (au-delà de ceux qui ne la regardent que pour cela, ce qui n'est évidemment pas du tout mon cas, bien au contraire), mais je suis malgré tout satisfait de voir que la série est aussi capable de les utiliser à bon escient, comme c'est le cas dans "Date d'expiration".

Kensi et Deeks subissent donc leur première dispute, par ailleurs alimentée par la présence de Jemadar Thapa dans les parages. Cela nous offre ainsi quelques passages assez distrayants, à défaut d'être hilarants, mais aussi un échange final relativement touchant comme il en existe trop peu dans les épisodes classiques de la série, surtout autour de ce duo-ci.  Dans le même temps, Hanna est également à l'honneur lorsque ce dernier se fait tirer dessus par un sniper. De ce point de vue, le résultat est moins abouti, non pas pour le potentiel de cette mésaventure, mais plutôt dans la manière un peu light dont "NCIS LA" gère la trame dramatique qui s'en dégage.

Ce malheureux incident intervient bien sûr autour d'une enquête menée par l'équipe du NCIS, à la recherche d'un agent indien (Ella Desai) détenant des informations sur la CIA. Une affaire qui permet à nos différents agents spéciaux de retrouver Thapa, déjà vu la saison dernière, et de collaborer avec lui lorsque des doutes apparaissent sur le rôle exact de Desai. Le déroulé du récit est globalement correctement mené et rythmé, ce qui permet de gommer quelque peu les petits défauts qui font parfois surface et l'originalité très réduite de l'intrigue. Celle-ci reste néanmoins trop en surface, et peu accrocheuse pour le téléspectateur.

En bref : Un épisode relativement satisfaisant.
Note : 6.5/10

Retour aux sources, ou plutôt, retour à plein temps dans les rues de Los Angeles. Après avoir délocalisé à de multiples reprises son action, l'équipe du NCIS s'intéresse cette semaine à la mort d'un soldat afghan, poignardé sur le sol américain lors de sa formation par la DEA, et sur la disparition de ses deux collègues. Contrairement à ce qu'elle a proposé ces derniers temps, la série déroule ici une intrigue particulièrement classique, malheureusement trop conventionnelle pour être véritablement captivante.

"Savoir-faire" regorge ainsi de scènes et de rebondissements téléphonés, qui alimentent un sentiment de déjà-vu. Cela n'empêche pas l'épisode d'être rythmé pour autant, grâce à quelques passages bourrés d'action de très bonne facture, mais disons que l'histoire manque cruellement d'envergure et de profondeur. Pourtant, les divers éléments du scénario ne sont pas mauvais, mais ceux-ci ne sont pas suffisamment surprenants et bien imbriqués entre eux, ce qui cause une résolution très mécanique.

En outre, le registre dramatique et affectif est totalement laissé de côté dans ce dix-septième volet de la saison, qu'il s'agisse du contenu des différents rebondissements de l'affaire, ou de la (faible) partie consacrée aux personnages. Ces derniers sont à ce propos particulièrement effacés de cet épisode, à l'exception de Sam, de retour au sein de l'équipe suite à sa convalescence. En dehors du fait que la cohérence temporelle soit à nouveau mise à mal, les petits échanges entre lui et Callen s'avèrent assez funs et sympathiques, suffisants pour créer un bon divertissement.

En bref : "NCIS Los Angeles" rentre dans le rang, ce qui n'est pas forcément une bonne chose. Un épisode largement stéréotypé.
Note : 4.5/10

Dernièrement, "NCIS Los Angeles" a entamé l'ouverture d'un nouveau chapitre autour de ses personnages, remettant sur le devant de la scène le duo formé par Callen et Hanna tout d'abord, puis celui composé de Kensi et Deeks tout récemment. En dépit de l'ambition très limitée de la série pour sa galerie de protagonistes (mais "NCIS LA" n'est naturellement pas une série de personnages, et ne l'a jamais été), les petites avancées qui sont proposées s'avèrent très positives, et offrent la possibilité à la série de sortir un peu d'une routine qui devenait de plus en plus problématique.

Pour ce faire, "Les ombres" revient ainsi assez longuement sur la nouvelle relation de Kensi et Deeks, lorsque Hetty décide soudainement de les séparer lors d'une enquête, et qu'une mystérieuse femme espionne et photographie le petit couple. Le démantèlement des duos d'équipiers n'est pas nécessairement le plus original et le plus efficace, l'idée ayant déjà été mise en place à deux ou trois reprises si ma mémoire est bonne, mais ce qui se trame autour des affaires internes et du potentiel pétrin dans lequel se trouve Deeks me plaît davantage. Il faut maintenant espérer que "NCIS LA" saura capitaliser dessus profitablement.

Tout ceci se déroule au moment même où l'ensemble de l'équipe du NCIS est chargée de s'intéresser à l'explosion d'agents du FBI dans une camionnette remplie de C4. Ce drame survient à la fin d'une mission d'infiltration destinée à neutraliser le trafic d'explosifs mené par des terroristes, qui s'était pourtant parfaitement déroulée. L'intrigue est globalement fade et peu présomptueuse, mais elle a cependant le mérite d'être menée tambour battant, et plutôt divertissante dans son ensemble. Il faudrait malgré tout réellement que "NCIS LA" arrête de se contenter de l'aspect superficiel des choses.

En bref : Enquête classique mais satisfaisante, agrémentée par un développement bienvenu autour de Deeks et Kensi.
Note : 6.5/10