Saison 7 diffusion M6

Le samedi 26 Décembre à 20h55, NCIS: Los Angeles revient sur M6 avec le premier épisode de la saison 7 inédite ! Ce forum vous permettra donc de discuter de la diffusion française de cette septième saison !

A vos claviers !

Bonjour,

Pour info, M6 a apparemment programmé la diffusion du premier épisode de la saison 7 pour le samedi soir 26 décembre !

Hâte de voir ça !

Gunpowder, merci infiniment de cette nouvelle que semble effectivement confirmer le site de la chaine... ;) Par contre, j'espère qu'il ne s'agit pas d'un épisode unique jeté en pâture pour nous allécher...

Oui en effet le 7x01 est programmé le 26 décembre...

C'est bizarre... L'année dernière ils avaient justement coupé la diffusion de la saison 5 pendant les vacances de Noël... J'espère aussi comme l'a dit Harty que ce n'est pas qu'un épisode balancé comme ça pour boucher un trou...

Apparemment, M6 diffuse l'épisode 7 x 02 le samedi 2 janvier... Il semblerait donc, avec réserve bien évidemment, que M6 diffuse réellement le début de la saison 7 ;)

Bon, allez, je me décide à ouvrir le bal... Mais étant donné que c'est la première fois que je me lance à commenter, je tiens à préciser que lorsque j'aime une série, et j'adore NCIS LA, je suis très bon public... :))

Bref, déjà, pour un début de saison, j'ai trouvé l'épisode assez original... Le fait que Callen soit désolidarisé du reste de l'équipe et que cela crée des tensions en interne pimentait l'épisode... 

Après, je reconnais que Callen m'a pas mal agacée (déolée pour les adorateurs de Callen), par son côté têtu et solitaire quoi qu'il arrive ! Honnêtement, je comprends la réaction d'Hetty vis à vis de lui... Celui que j'ai trouvé au top dans cet épisode, c'est Sam. Tout en protégeant du mieux qu'il peut Callen, il essaie quand même de faire avancer l'équipe... Il reste loyal envers tout le monde en fait !

Et pour finir, j'ai bien aimé la petite scène Densi du début... Elle m'a rappelé un vieil épiode où Deeks courait et soit essayait d'attirer l'attention des filles, soit se faisait déjà interpeller, j'ai oublié... Mais ça c'était avant comme dirait l'autre, ce qu'il essaie d'ailleurs de faire comprendre à Kensi... 

En résumé, un épisode de début de saison prometteur pour moi, qui remet au goût du jour de vieilles intrigues (avec la présence de Kirkin -pauvre Deeks- et de Sabatino), et ouvre de nouvelles perspectives (l'enquête de Callen et apparemment celle des affaires internes sur Deeks)...

Peu aidée par une fin de saison 6 plutôt correcte mais qui ne laissait pas le téléspectateur véritablement impatient de découvrir cette nouvelle salve d'épisodes, la saison 7 de "NCIS Los Angeles" devait relever le lourd défi d'ouvrir les hostilités efficacement, afin de ne pas décevoir dès son point de départ. De ce point de vue, "Mesures actives" fait convenablement le job, bien qu'il ne s'agisse pas là du meilleur season premiere de l'histoire de la série. Alors que la saison dernière s'achevait sur un épisode avec un quatuor principal très soudé, celle-ci prend le contre-pied et met Callen dans une position solitaire et délicate.

L'enquêteur campé par Chris O'Donnell décide en effet de faire cavalier seul sans que le reste de l'équipe ne soit au courant de ses intentions, ni même de ses actes. L'idée de séparer Callen et de créer un certain fossé entre lui et le reste du NCIS est plutôt judicieuse, puisque cela engendre un schéma moins mécanique qu'à l'accoutumée, tout au moins sur la forme, avec une intrigue qui passe totalement au second plan par rapport à ce qui préoccupe réellement tout le monde : la traque de Callen par ses propres collègues, et la façon dont ce dernier va finir par rentrer dans le rang.

Malheureusement, outre le fait que la vie personnelle de Callen ne soit pas suffisamment partie prenante de cet épisode, ce qui crée un vrai déficit d'émotions et d'informations à se mettre sous la dent pour donner au personnage une dimension plus importante, "Mesures actives" souffre surtout d'un scénario policier particulièrement bâclé et trop marginal. Au fond, l'intrigue se déroule à toute vitesse mais sans le moindre rebondissement d'envergure, et avec une vacuité d?écriture tout à fait déroutante. En revanche, il convient de saluer le suivi qu'assure "NCIS LA" avec ses histoires passées, au travers de guests de retour pour l'occasion, une bonne chose.

En bref : Reprise en douceur, qui permet toutefois à la série de sortir de sa routine qui lui fait souvent tant défaut.
Note : 6/10

La pléiade d'invités apparus dans le passé dans "NCIS Los Angeles" continue d'être exploitée cette semaine, alors que le season premiere avait déjà procédé à ce type de procédé. Cette fois, c'est donc au tour de Talia Del Campo d'être à nouveau présente aux côtés de l'équipe du NCIS, les sommant d'enquêter sur l'assassinat de son partenaire soupçonné d'être une taupe au sein de la DEA. L'introduction de l'affaire est plutôt satisfaisante, et dans l'ensemble, le déroulé du récit ne manque pas de rythme.

Outre la dynamique qui se crée entre Talia et les protagonistes principaux de la série, Deeks et Kensi en premier lieu naturellement, l'intrigue est assez bien écrite, dans sa dernière partie avant tout, avec une dernière confrontation entre Hetty et la coupable de la semaine savoureuse et inattendue dans sa révélation finale. Cela étant, bien qu'excessivement classique sur la forme, la résolution de l'enquête permet de passer un agréable moment du début à la fin, sans que l'ennui ne pointe le bout de son nez.

Sur un plan plus secondaire, le couple formé par Kensi et Deeks est lui aussi à l'honneur, qu'il s'agisse des petites perturbations causées par la présence de Talia dans leurs pattes, ou encore des cachotteries du second à l'encontre de la première. De ce point de vue, "NCIS Los Angeles" manque en revanche cruellement d'intérêt, avec des scènes banales qui n'apportent absolument aucun bénéfice au développement de cette relation, et à un registre émotionnel totalement absent, une nouvelle fois. C'est tout de même regrettable que la série soit si fade avec ses héros...

En bref : Un épisode très divertissant, toutefois dénué de tout relief.
Note : 5.5/10

Jusqu'ici, ce début de saison 7 de "NCIS Los Angeles" a capitalisé sur ses personnages principaux, à l'instar de Callen en premier lieu, et sur ses guests passés, pour rythmer ses intrigues avec plus ou moins de réussite. Toutefois, dans ce troisième volet de la saison, la série revient à quelque chose de beaucoup plus classique, et le résultat est absolument désastreux, comme on pouvait le craindre. Cette semaine, l'équipe du NCIS se penche sur une vieille affaire péruvienne de 20 ans, qui refait soudainement surface lorsqu'une jeune femme ayant survécu au massacre se retrouve menacée.

L'idée de base n'est pas forcément mauvaise, dans la mesure où cela donne aux scénaristes l'opportunité d'appréhender le récit avec une dynamique différente, mais ceux-ci n'ont tout simplement pas réussi à s'emparer de cette possibilité. En conséquence, "Mlle Diaz et son chauffeur" devient très vite un épisode extrêmement monotone, dans lequel il ne se passe tout simplement rien, ou presque. L'opération sous couverture de Kensi et Deeks est dénuée de tout intérêt, et les investigations menées par le reste de l'équipe ne sont pas beaucoup plus palpitantes, malgré quelques passages plus efficaces que d'autres.

Du côté des personnages, là encore, c'est le calme plat, et les rares tentatives se soldent par des échecs assez cinglants. Dès l'ouverture de l'épisode, dans laquelle tous les protagonistes ouvrent un débat sur le toner de l'imprimante et les rouleaux de papier-toilette (sérieusement ?), le ton est donné. La suite de "Mlle Diaz et son chauffeur" est tout aussi lancinante, ponctuée par des incartades humoristiques de plus en plus pénibles et gênantes entre Kensi et Deeks, notamment, et des avancées nulles et non avenues de toutes parts.

En bref : Une véritable catastrophe.
Note : 2/10

Après un épisode particulièrement mauvais la semaine passée, "NCIS Los Angeles" bouscule quelque peu sa dynamique dans ce quatrième opus de la saison. En effet, durant leur jour de congé, Callen et Hanna sont contactés par un mystérieux inconnu qui leur donne des instructions très précises et les fait cavaler dans toute la cité des anges pour sauver les habitants de plusieurs explosions de bombes. Le premier élément qui frappe, et de façon extrêmement positive, c'est la vitesse folle à laquelle se déroule le récit sous nos yeux, du côté des deux héros notamment.

En proposant quelque chose qui sort en partie des sentiers battus, bien que la mécanique globale de l'épisode reste il est vrai sensiblement identique à ce que la série présente habituellement, "Sous la contrainte" redonne un coup de fouet à un début de saison qui en avait bien besoin. En dehors d'une trame dramatique qui lui fait toujours cruellement défaut, et c'est bien regrettable, "NCIS LA" parvient enfin à associer plusieurs bons ingrédients et à se débarrasser des boulets qui la pénalisent souvent, à l'instar de ses 2 couples secondaires, très peu présents ici.

L'épisode se concentre ainsi principalement sur le duo principal de la galerie de personnages, un point très positif qui devrait faire réfléchir les scénaristes quant à l'organisation des opus futurs. De même, Nell est elle aussi sur le devant de la scène, lorsqu'elle fait équipe avec Granger, pour le meilleur et pour le pire. Au-delà de certaines répliques distrayantes ("Vous me donnez envie de me pendre"), Nell prend surtout du galon et parvient à toucher le téléspectateur, un phénomène rarissime qui mérite d'être souligné.

En bref : Agréable surprise.
Note : 7/10

En sept années de service, l'équipe du NCIS de la Cité des Anges n'avait encore jamais eu l'occasion de travailler avec l'un des personnages historiques de la franchise : Tony DiNozzo. Il était donc grand temps de remédier à cette hérésie, et c'est dans cet objectif que la production a décidé de convier l'agent spécial interprété par Michael Weatherly cette semaine pour collaborer avec l'équipe de Callen et Hanna. Tony débarque donc dans les locaux alors qu'un prisonnier qu'il devait récupérer à l'aéroport est parvenu à tromper la vigilance d'un marshal et à prendre la poudre d'escampette.

Entre la venue de DiNozzo et les quelques changements par rapport au schéma traditionnel des affaires de la semaine, "NCIS Los Angeles" parvient une nouvelle fois à casser en partie sa routine, comme l'opus précédent avait déjà pu le faire avec des initiatives différentes. Le rythme du développement de "Tour de passe-passe" est, en outre, probablement l'un de ses principaux atouts. Cependant, ce cinquième volet de la saison reste une déception de taille sur plusieurs points, à commencer par la manière dont la série utilise ses propres protagonistes.

En effet, la majeure partie de l'épisode accorde une place de choix à DiNozzo, ce qui se comprend logiquement, mais se repose quasi-exclusivement sur ce dernier et sur l'univers de "NCIS" pour divertir le téléspectateur, une décision lourde de conséquences. Un déséquilibre très prononcé se crée ainsi entre l'agent de Washington, qui n'est tout de même qu'un guest, et les personnages principaux de la série, affreusement effacés ou, à défaut, enracinés dans leur train-train quotidien de plus en plus insupportable. Aucun approfondissement de qui que ce soit n'est ici tenté, et c'est bien dommage.

En bref : Bien trop lisse, malheureusement, et ce en dépit de la petite visite agréable de Tony DiNozzo à Los Angeles.
Note : 4.5/10

Suite à l'escapade de Tony DiNozzo dans la Cité des Anges, "NCIS Los Angeles" revient cette semaine à une configuration un peu plus conventionnelle, bien que la construction de ce sixième opus de la saison soit légèrement différente des épisodes les plus traditionnels de la série. En effet, l'équipe menée par Callen et Hanna s'intéresse à la disparition de Mark Ruiz, un ancien agent du NCIS qui tentait d'acheter un engin explosif mortel lors d'une mission sous couverture... et qui était surtout l'ancien partenaire de Sam par le passé.

C'est naturellement sur ce point que "Retrouvailles explosives" s'articule majoritairement, et ce même si l'intrigue globale autour des véritables enjeux et des révélations entourant la mission conduite par Ruiz est relativement réussie et rythmée malgré tout, en dépit d'un registre humoristique très faiblement utilisé et d'un suspense limité. L'histoire n'est effectivement pas ce que les scénaristes ont pu proposer de plus haletant, mais les multiples scènes d'action suffisent à faire de l'épisode un divertissement efficace.

Toutefois, c'est donc autour de Sam Hanna que les principaux points positifs sont concentrés. Le personnage de LL Cool J est une fois encore mis en avant, pour les quelques révélations faites autour de son ancienne situation professionnelle d'une part, et alors que ses collègues mettent en doute l'innocence de son ex-coéquipier d'autre part. Cela offre au téléspectateur quelques scènes et quelques dialogues d'excellente facture, ainsi qu'un certain nombre de passages plutôt touchants consacrés directement à Sam, lorsque ce dernier évoque cette ancienne période de sa vie notamment.

En bref : Quelques points faibles en partie masqués par une exposition très intéressante de Sam.
Note : 6.5/10

Explorée par de très nombreuses séries policières au fil des années, à l'image de "Esprits Criminels" qui était parvenue à exploiter ce thème avec énormément de réussite, la notion de secte devient cette fois-ci l'angle d'attaque de "NCIS Los Angeles". En effet, l'agence enquête sur la révélation d'informations classifiées par un membre du département de la défense, embrigadé par une organisation lui ayant lavé le cerveau. Pour résoudre l'affaire, Kensi et Deeks partent donc sous couverture afin de comprendre le fonctionnement de cette association.

Souvent empêtrés dans des histoires très secondaires et surtout particulièrement pénibles (cela fait tout de même 7 ans que la série avance difficilement avec ces deux personnages là, se contentant souvent d'en faire les clowns de service), Kensi et Deeks héritent ici d'un rôle un peu plus intéressant, qui permet notamment d'aboutir à une scène finale à la fois amusante et mignonne, comme les scénaristes devraient plus régulièrement en proposer, c'est une évidence. En outre, la série délivre une intrigue de la semaine un peu différente des habitudes, et la couverture du couple aide beaucoup à la rythmer

Pourtant, "L'emprise" n'est pas forcément un exemple de perfection sur le plan scénaristique. Au-delà de l'idée de départ et de l'originalité de la thématique, l'épisode s'égare beaucoup trop rapidement dans un récit brouillon et excessivement ennuyeux par moments. Un défaut paradoxal, puisque les scènes d'action sont nombreuses, mais qui peut s'expliquer par un manque fondamental de suspense (dès le départ, les enjeux ne sont pas forcément très alléchants) et une résolution du dossier bien peu palpitante par le reste de l'équipe depuis le QG du NCIS.

En bref : Une fois n'est pas coutume, Kensi et Deeks sont les principaux atouts de l'épisode.
Note : 5/10

Au début de cette septième saison, "NCIS Los Angeles" avait effectué un véritable effort pour lier ses intrigues avec des personnages rencontrés par l'équipe de Callen et Hanna les années précédentes. A l'instar de ces initiatives qui s'étaient révélées plutôt positives par rapport au niveau qualitatif global des intrigues de la série, cette dernière réitère l'expérience dans "Des adieux sans fin", puisqu'une connaissance importante de Sam refait son apparition dans les rues de la Grosse Pomme : Jada Khaled, exfiltrée du Soudan il y a maintenant plusieurs années.

J'avoue que cette histoire m'était complètement sortie de la tête (en même temps, "NCIS LA" n'est pas réputée pour concevoir des enquêtes inoubliables), mais il faut tout de même souligner que les souvenirs reviennent rapidement, et ce même si les scénaristes ont pris le parti regrettable de limiter les ramifications directes entre cet épisode et celui de la saison 3 qui avait introduit le personnage de Jada et son entourage. Si le scénario est relativement bien écrit, cela engendre une mécanique de développement malheureusement trop traditionnelle.

Malgré tout, ce huitième opus de la saison est assez satisfaisant dans son ensemble, son principal atout étant sans conteste le rythme extrêmement soutenu qui lui permet d'enchaîner les révélations et les scènes d'action avec énormément d'efficacité. De même, la présence de Talia Del Campo aux côtés de Kensi offre (pour une fois) une trame humoristique divertissante autour de Kensi, Deeks et même Callen, à mille lieux des répliques lourdingues qui tournent généralement autour des deux premiers. Dommage que Sam, qui aurait pu bénéficier une nouvelle fois d'une mise en avant importante, ne bénéficie d'aucune véritable évolution ici.

En bref : Rythmé et divertissant, et plutôt fidèle à ce que l'on peut attendre d'un épisode classique de "NCIS Los Angeles".
Note : 6/10

En 2015, la France a été frappée par l'horreur en plein coeur de sa capitale, et 147 personnes ont perdu la vie au nom d'une idéologie et d'une organisation que le commun des mortels ne peut qu'exécrer, et de nombreux autres pays ont été touchés par pareils massacres, du Kenya au Mali en passant par la Libye, notamment. Dans ce contexte, consacrer un épisode tout entier à Daesh et à sa stratégie de recrutement est évidemment un exercice périlleux, et dans l'ensemble, il faut bien avouer que "NCIS Los Angeles" parvient à délivrer quelque chose de très solide, compte-tenu de la crise mondiale qui nous secoue.

Soyons clairs, "Tromperie" n'est pas un modèle de perfection en la matière, et il n'en a d'ailleurs à aucun moment la prétention. Non, ce neuvième opus de la saison (qui devait à l'origine être diffusé 72 heures après le 13 novembre) s'engage seulement sur ce terrain pour mettre la lumière sur les filières d'embrigadement des jeunes femmes, et délivrer un message sur l'un des pires fléaux de société du XXIème siècle. C'est en tout cas comme cela que j'ai ressenti les quelques passages les plus touchants de cet épisode, en particulier lorsque les agents du NCIS soutiennent des parents désabusés ou raisonnent des jeunes captés par la propagande.

Peut-être aurait-il été bénéfique d'aller encore un peu plus loin dans le registre dramatique, mais "NCIS LA" fait déjà un bel effort par rapport à ses coutumes. De fait, l'intrigue est globalement très solide, aussi bien en terme de rythme que d'écriture, et c'est finalement dès lors qu'elle s'écarte de sa thématique hebdomadaire que la série perd des points. En effet, malgré de petits échanges en apparence sympathiques autour de Kensi, "Tromperie" manque souvent d'efficacité lorsqu'elle s'aventure sur le terrain humoristique, ce qui ne lui permet pas de proposer de véritable compensation avec une enquête assez sombre. De même, les personnages évoluent peu, même si l'arrestation de Deeks en guise de cliffhanger surprend positivement.

En bref : Un très bon épisode, qui laisse un téléspectateur à la fois touché, dégoûté et pensif après visionnage. C'est tout ce qui importe.
Note : 7/10

Lorsque les affaires internes débarquent dans une série, c'est toujours de mauvais présage pour les agents concernés de près ou de loin par leur venue, mais généralement bon signe pour le téléspectateur qui peut ainsi assister à une intrigue quelque peu différente des habitudes, et souvent plus forte pour certains personnages. Malheureusement, le résultat n'est pas du tout à la hauteur dans ce dixième opus de la saison de "NCIS Los Angeles". Suite à l'arrestation de Deeks en guise de cliffhanger la semaine passée, la série revient donc sur les charges qui pèsent contre l'ex-flic de la police de la Cité des Anges.

On apprend donc que Deeks est accusé du meurtre de son ancien partenaire, au détour de plusieurs interrogatoires qui se succèdent, pendant que le reste de l'équipe est quant à elle chargée de trouver tous les éléments nécessaires capables d'innocenter leur collègue. Au-delà du rythme particulièrement soutenu qui booste l'ensemble de l'épisode, "Affaires internes" doit rapidement composer avec de sérieuses faiblesses en terme d'écriture, avec une enquête bien plus fade et largement moins palpitante qu'attendu.

Très clairement, "NCIS LA" avait les cartes en main pour sortir des sentiers battus et concocter un opus à la fois bourré d'intensité et peut-être même beaucoup plus sombre, tant pour l'ambiance que pour le contenu du récit, mais les scénaristes n'ont pas pris l'initiative de casser leur routine, et c'est extrêmement regrettable, surtout lorsque le défi était à portée de main. De même, bien que l'apparition de sa mère et que sa mise en avant soient de bonnes choses, Deeks n'est pas suffisamment mis en valeur à mon goût, et seule la scène finale aux côtés d'Hetty offre un joli moment touchant. C'est bien trop peu pour être satisfaisant.

En bref : Grosse déception pour un épisode qui s'engage sur tous les terrains mais qui ne parvient pas du tout à aller plus loin que de vagues tentatives.
Note : 4/10

L'épisode de Noël semble être devenu une petite institution dans "NCIS Los Angeles", qui en propose désormais un chaque année, et il faut bien dire que la série est particulièrement bien inspirée de réitérer l'expérience saison après saison. Pour la troisième fois consécutive, c'est donc avec une certaine réussite que les scénaristes s'emparent de la thématique pour construire un épisode légèrement différent des autres, beaucoup plus centré sur les personnages principaux, ce qui n'est évidemment pas une mauvaise idée. "Sauvez le réveillon !" propose ainsi une plongée dans la vie privée et les émotions de Kensi et Deeks, de Granger ou encore de Callen.

C'est incontestablement tout ce qui se déroule autour de ce dernier qui constitue l'arc narratif le plus touchant et le plus intéressant de ce onzième volet de la saison, qu'il s'agisse de ses petites discussions avec Sam ou encore de la scène finale en compagnie de Joelle, particulièrement mignonne et sympathique. C'est assez rare que "NCIS Los Angeles" parvienne à capter son téléspectateur avec des intrigues un peu guimauve comme celles-ci (on a l'impression qu'il est indispensable d'attendre Noël chaque année finalement), et c'est donc toujours appréciable de constater qu'elle est capable d'utiliser et de développer ses protagonistes de la sorte.

Parallèlement, l'équipe du NCIS enquête sur la mort d'un homme soupçonné d'être un espion nord-coréen, empoisonné puis renversé par un poids lourd en plein coeur de la Cité des Anges et à quelques jours des festivités du 25 décembre. Très clairement, l'intrigue policière n'est pas du tout le point fort de cet épisode, qui se contente de dérouler ses quelques rebondissements de manière téléphonée et sans la moindre ambition, au-delà de la thématique de base. En revanche, bien aidée par la légèreté ambiante qui règne autour des personnages, la série éclipse finalement ses éternelles faiblesses cette fois-ci. L'esprit de Noël fait décidément des miracles.

En bref : "NCIS Los Angeles" devrait fêter Noël toute l'année. Cette saison encore, le dernier épisode de l'année calendaire est en effet simple mais réussi.
Note : 7/10

Après la parenthèse enchantée de Noël en guise de cadeau de fin d'année, "NCIS Los Angeles" entame son année 2016 avec un opus beaucoup plus classique et ressemblant à ce qu'elle sait faire de plus simple, sans pour autant que cela soit totalement dénué d'intérêt. Pour sa reprise, l'équipe enquête ainsi sur l'empoisonnement au rayonnement d'un sergent travaillant comme agent de sécurité dans une centrale nucléaire afin d'arrondir ses fins de mois. Si le développement de l'affaire est extrêmement mécanique, l'ensemble n'est pas ennuyeux pour autant.

Cela s'explique entre autres par la thématique abordée cette semaine, assez différente de ce que l'on a pour habitude de voir dans ce type d'opus. Le simple décor de la centrale et les enjeux associés à la menace du moment suffisent à "Réacteur en surchauffe" pour être efficace, sans compter les multiples passages musclés qui rythment positivement la narration. L'intrigue n'est pas forcément palpitante, mais elle demeure relativement bien écrite et surtout suffisamment consistante pour que l'épisode avance sans le moindre temps mort.

Toutefois, ce douzième volet de la saison fait également face à de sérieuses difficultés dès lors qu'il s'agit de sortir des sentiers battus. Si le registre humoristique est plutôt efficace dans son ensemble, notamment grâce à la couverture de Kensi et Deeks (ces deux-là retrouvent étrangement une utilité depuis quelques temps), le développement global des protagonistes est écarté de toute part, et la trame dramatique complètement oubliée elle aussi. C'est dommage que la série continue de nous infliger des épisodes traditionnels sans le moindre effort supplémentaire.

En bref : Correct.
Note : 5/10

Apparemment, le site de M6 annonce la reprise de la diffusion de la saison 7 le samedi 10 décembre prochain à 21 h 00. En revanche, aucune précision sur la suite de la diffusion après cette date... 

je viens de voir ça aussi!!!! diffusion du 713 à 21h00!!! 
je pense qu'ils prennent la décision de diffuser (enfin) la saison 7 parce que Once Upon A Time a fait un gros flop... 

trop contente dans quelques heure (avec 1 semaine d'avance) on va pouvoir avoir la  suite de la saison 7. avec des rediffs de la S5 et S2. 

Bonne soirée devant nos agents tres spéciaux.

Vivement se soir, j'ai hâte de retrouver notre équipe préférée, et de voir enfin les épisodes en VF :)

Bonne journée à tous et bon vissionage pour se soir :)

Voilà maintenant plusieurs mois que je n'avais pas visionné le moindre épisode de "NCIS Los Angeles", coupure au beau milieu de la saison par M6 - qui a toujours le don pour programmer ses séries de manière très intelligente - oblige. Si la série ne m'avait naturellement pas manquée, j'étais malgré tout curieux de découvrir cette seconde partie de saison 7, après une première moitié extrêmement inégale et dans la lignée de ce que la série propose depuis quelques années. A mon grand regret, "Ange et démons" est un raté tout à fait déplaisant qui n'engage pas de dynamique très positive.

En réalité, l'éternelle difficulté de "NCIS Los Angeles" est évidemment le principal caillou dans la chaussure de ce treizième volet de l'année. La base scénaristique de l'épisode était pourtant relativement solide, puisque l'équipe de Callen et Hanna est missionnée pour résoudre le meurtre d'un entrepreneur mêlé à d'imposantes magouilles dans le domaine de la cybercriminalité. Si cette idée peut se révéler génératrice d'intrigues efficaces et rondement menées, dans le cas présent, la série se prend comme souvent les pieds dans le tapis avec un récit terriblement terne et monotone.

Les scènes s'enchaînent à une vitesse plutôt satisfaisante, et la légèreté ambiante suffit à rendre l'épisode divertissant - bien que la série ait déjà davantage brillé dans le registre humoristique, mais rien de ce qui se déroule sous nos yeux n'est véritablement passionnant, ce qui amplifie les risques de décrochage face à des rebondissements peu belliqueux. Enfin, s'agissant des protagonistes, "Ange et démons" peine à se démarquer là aussi, même si l'échange final entre les deux personnages principaux permet d'apporter une toute petite touche affective qui n'est clairement pas de refus dans un opus qui en est totalement dénué par ailleurs.

En bref : Frustrant de reprendre la série avec un épisode aussi médiocre.
Note : 4/10

Je me souviens assez vaguement du séjour de Kensi au Moyen-Orient, survenu il y a quelques mois maintenant, qui n'avait me semble-t-il pas été totalement abouti mais qui permettait au moins à la série de changer de décor et d'utiliser de façon plus marquée la jeune femme interprétée par Daniela Ruah. Cette semaine, "NCIS Los Angeles" revient sur cet événement dans le cadre de sa nouvelle affaire en faisant réapparaître Jack, l'ex-fiancé de Kensi, puisque celui-ci se retrouve en danger de mort alors qu'il est en possession d'une liste de noms suscitant bien des convoitises.

Écrite et développée selon une mécanique légèrement différente des enquêtes les plus traditionnelles, sans pour autant que la série ne fasse preuve d'une originalité débordante bien entendu (cela aurait été trop beau), l'intrigue est déroulée efficacement et dépourvue de grosses longueurs, ce qui conduit le téléspectateur à suivre l'ensemble sans déplaisir. Cela s'explique par un scénario tout à fait convenable, mais aussi et surtout grâce aux innombrables interactions entre Kensi, Deeks et Jack.

Si le registre humoristique manque comme toujours cruellement de richesse, de finesse et de qualité d'écriture (mais là encore, ce n'est pas une surprise et ce n'est pas vraiment ce que l'on vient chercher chez "NCIS LA"), il faut bien avouer que le trio fonctionne suffisamment bien, avec des dialogues plutôt funs qui participent et renforcent le rythme de ce quatorzième opus de la saison, ainsi que quelques échanges un poil plus saisissants. La volonté des scénaristes d'attendrir le téléspectateur n'est pas complètement percutante, mais l'effort est à saluer.

En bref : L'exploitation du passé des personnages engendre, comme souvent, quelque chose d'assez positif.
Note : 6.5/10

Cela faisait quelques temps que "NCIS Los Angeles" n'avait pas remis son arc narratif russe au centre de ses intrigues. En découvrant que ce quinzième volet de la saison était de nouveau centré sur Arkady Kolcheck, j'étais plutôt emballé à l'idée que la série propose enfin autre chose qu'une simple enquête banale et sans saveur. Malheureusement, en dépit d'une trame scénaristique basée sur ce fil rouge de longue durée, la première partie de "Matriochka" n'offre rien de bien palpitant, et se révèle même particulièrement lancinante.

Pourtant, quelques bons éléments sont au rendez-vous, à commencer par le retour de la fille d'Arkady, Anna, aux côtés de l'équipe... et notamment de Callen. Le lien qui se tisse entre les deux personnages est tout à fait charmant, et permet en outre à Chris O'Donnell d'aller sur un autre terrain de jeu, un phénomène suffisamment rare pour être souligné. De même, le fait que la traque de Kolcheck prenne du temps est là encore une décision judicieuse, qui permet de renforcer quelque peu un scénario faiblard à bien des égards.

Dans l'ensemble, le développement de l'épisode est terriblement ennuyeux, avec quelques tentatives pour surprendre le téléspectateur se soldant par de lamentables échecs, et un registre humoristique gênant. Les choses s'étaient un peu calmées ces derniers temps, mais les blagues lourdingues entre Kensi et Deeks ou encore avec Eric font ici leur retour, et ce n'est franchement une bonne nouvelle. Cet opus a fait le choix de conserver une atmosphère très légère en dépit des enjeux de son affaire de la semaine, et forcé de constater que ce choix n'était pas du tout le bon.

En bref : Un épisode qui aurait pu être explosif et casser les codes. Un épisode qui s'avère finalement classique et barbant.
Note : 3.5/10

J'ai comme l'impression que la série en a presque fait l'une de ses marques de fabrique : après un enchaînement d'épisodes classiques ou médiocres qui va jusqu'à provoquer la lassitude et le désespoir, elle finit systématiquement par sortir de nulle part un opus de très bonne facture venant mettre fin à ce triste cercle infernal. La deuxième partie de "Matriochka" en est un nouvel exemple, puisque contre toute attente, la conclusion - vraisemblablement provisoire - de l'intrigue Kolcheck en Russie surpasse assez nettement son introduction, bien peu convaincante.

Suite à la découverte du lieu de détention de Kolcheck et de son compagnon de voyage, Callen, Hanna et Anna s'envolent ainsi pour le pays des tsars afin d'exfiltrer les deux hommes, et reçoivent sur place l'aide d'un individu qui sème le trouble dans l'esprit de Callen. En dépit d'une réalisation particulièrement douteuse pour tout l'arc narratif délocalisé dans l'est de l'Europe, et d'un suspense globalement limité, le scénario est très convenablement ficelé, ce qui atténue fortement les problèmes de rythme observés dans l'épisode précédent.

Mais surtout, "Matriochka" propose un épilogue excessivement riche du côté de ses protagonistes, Callen en premier lieu. Outre sa relation avec Anna, ce dernier voit en effet son passé refaire surface, avec une rencontre imprévue et une révélation attendue depuis 7 ans déjà autour de l'origine de son prénom : Grisha. Cela donne lieu à une scène finale de toute beauté, à mille lieux des niaiseries habituelles, dans laquelle Chris O'Donnell apporte son lot d'émotions avec beaucoup de justesse. Précisons aussi que l'humour - efficace - n'est pas en reste grâce à Eric du côté de la Cité des Anges, de quoi rendre ce seizième opus de l'année tout à fait équilibré.

En bref : Le meilleur épisode de cette septième saison. Très bonne surprise.
Note : 7.5/10

Suite au solide épisode consacré pour une large partie à l'un des principaux fils rouges récents de la série et à l'exploration du passé de Callen, "NCIS Los Angeles" semble avoir décidé de poursuivre cette dynamique en s'intéressant cette fois-ci de plus près à Sam, alors que la famille Khaled refait surface dans le cadre d'une enquête mettant en évidence la présence d'une taupe dans l'agence et menant les deux compères sur le continent africain. Si le résultat n'est pas aussi satisfaisant que lors de l'opus précédent, les scénaristes proposent toutefois quelque chose de relativement bon.

Cela s'explique avant tout - et peut-être même quasi exclusivement - par l'implication directe du personnage de LL Cool J dans le déroulé de l'histoire, aussi bien pour le lien qui l'unit à Tahir et Jada Khaled que pour la détermination qui est la sienne afin de faire son devoir et de protéger sa famille. Comme souvent, Hanna sort grandi d'un épisode qui lui est principalement dédié, et cela ne peut être perçu que comme un signal positif, prouvant que la série peut encore avoir des choses convenables et pertinentes à broder autour de ses principaux héros.

Malheureusement, "Savoir-faire" pêche aussi assez sévèrement sur d'autres aspects, ce qui le prive d'être la réussite espérée. De mon point de vue, bien que certains détails soient irritants dans la partie se déroulant en Erythrée, à l'instar d'une réalisation toujours aussi médiocre dès que la série se délocalise dans des contrées moins idylliques que la Cité des Anges, c'est avant tout l'arc narratif se déroulant dans cette dernière avec Kensi, Deeks ou encore Hetty qui plombe partiellement l'épisode, en raison d'un intérêt beaucoup plus limité et d'un contraste de style qui aurait mérité dêtre plus marqué.

En bref : Sans convaincre autant qu'avec l'opus précédent, "NCIS LA" reste globalement sur le bon chemin avec une utilisation judicieuse de ses protagonistes et de ses bases scénaristiques passées.
Note : 6.5/10

J'en suis le premier surpris, mais ces temps-ci, je suis forcé de reconnaître que je trouve "NCIS Los Angeles" particulièrement convaincante, en tout cas bien davantage que ce à quoi elle nous a habitués depuis trop longtemps. Cette semaine, la série poursuit en effet sur sa belle dynamique avec un épisode qui respecte de nouveau à la lettre ce qui reste décidément la meilleure recette d'un cop show : une base d'épisode à intrigue bouclée, savamment épicée par une utilisation astucieuse des personnages et des fils rouges généraux de la saison.

Pour ce faire, les scénaristes ont fait appel à leur nouvelle famille favorite : les Kolcheck. Alors que rien ne laissait présager leur réapparition compte-tenu de l'introduction très classique de l'enquête de la semaine, Arkady et surtout Anna sont finalement parmi les pierres angulaires de "L'offre et la demande", tant pour leur rôle dans le développement de l'affaire que sur un plan plus personnel, aux côtés de Callen. Cet arc narratif qui s'amorce autour de la relation entre ce dernier et la fille d'Arkady me plaît beaucoup, en souhaitant que la série n'en fasse pas trop, et qu'elle se serve de cela à bon escient.

Côté scénario, le bilan est là aussi tout à fait positif avec une intrigue se mettant rapidement en place et des twists venant progressivement surprendre le téléspectateur, à l'instar de l'implication de Hetty, assez logique mais très bien amenée. "NCIS Los Angeles" parvient donc à étonner à divers points de vue, un petit miracle qu'il va maintenant falloir maintenir à plus long terme. En outre, un travail important reste à mener à plusieurs égards, à commencer par l'alimentation réelle d'une trame dramatique nécessaire et pourtant souvent oubliée, parfois bâclée.

En bref : La série se porte bien.
Note : 7/10

Un peu plus tôt cette saison, au moment même où la France était en émoi suite aux effroyables attentats ayant frappé Paris et Saint-Denis, "NCIS Los Angeles" dévoilait un épisode assez réussi dans lequel il était question d'embrigadement de mineurs par des organisations terroristes désireuses d'en faire de nouvelles recrues. Quatre mois plus tard, la série a décidé d'explorer à nouveau cette épineuse thématique en mettant cette fois-ci dans la lumière des victimes encore plus jeunes, âgées de quelques années seulement.

Tout débute ainsi lorsque deux jumeaux sont transformés en kamikazes dans les rues de Los Angeles, avant que l'un d'eux ne parvienne à s'échapper et à se cacher sans pour autant avoir l'intention d'abandonner si vite la mission qui lui a été mise dans la tête. Très rapidement, "Un nouveau fils" met alors en place une intrigue partiellement à huis-clos, dans laquelle Callen fait tout pour tenter de ramener le jeune garçon à la raison. Les échanges entre les deux personnages sont exquis et intenses, jusqu'au dernier dans la planque du NCIS, qui ne peut que donner les larmes aux yeux.

Les scénaristes ont honnêtement effectué un boulot remarquable pour proposer un opus bouleversant, ce qui n'était pas arrivé depuis des lustres. Et pourtant, cela n'impacte en rien le rythme de l'épisode, toujours très soutenu, ni même son contenu et son humour, avec quelques passages plus légers pour permettre au téléspectateur de souffler et de satisfaire son envie de divertissement. Alors certes, "Un nouveau fils" n'est pas parfait, notamment car le scénario est ponctué de certaines petites frustrations et en raison d'une originalité finalement limitée, mais très franchement, face à un tel résultat, difficile de se plaindre trop longtemps.

En bref : Mais qu'arrive-t-il à "NCIS Los Angeles" ? Un excellent épisode, tout simplement.
Note : 8/10

Lancée sur la voie du succès depuis plusieurs semaines maintenant, "NCIS Los Angeles" retrouve avec ce vingtième volet de la saison un niveau un peu plus habituel, et légèrement moins réjouissant, sans pour autant que le bilan global soit honteux, bien au contraire. Malgré son tassement sur quelques terrains, la série parvient en effet à maintenir le cap dans un certain nombre de registres, à commencer par le rythme insufflé à l'enquête gérée par l'équipe, toujours soutenu, et à une légèreté ambiante efficiente qui fait incontestablement du bien.

En outre, "Bons baisers de Pyongyang" conserve une dynamique et une volonté consistant à proposer de petites nouveautés stylistiques, car si la mécanique générale n'est en rien différente des épisodes les plus traditionnels de la série, le décor dénote avec une action assez éloignée des rues ensoleillées de la Cité des Anges. Pourtant, cet opus n'est clairement pas au niveau de ses prédécesseurs, ce qui s'explique avant toute chose par la faiblesse relative du contenu scénaristique, dont le point de départ était paradoxalement plutôt alléchant.

Callen et ses hommes sont ainsi missionnés pour assurer la protection d'un commandant dans le cadre d'une réunion liée au commandement Pacifique avec des amiraux asiatiques, et cherchent à identifier un potentiel espion nord-coréen. La thématique était donc intéressante, mais "NCIS LA" ne transforme pas convenablement l'essai, et se contente de dérouler son affaire sans véritable surprise, avec des guests peu exposés et des personnages principaux dont le développement demeure trop limité. Dommage.

En bref : Un retour aux fondamentaux un peu trop prononcé, loin d'être le théâtre d'une catastrophe mais qui vient mettre fin à une jolie série de très bons épisodes.
Note : 5.5/10